Rémy Zaugg: Gesammelte Schriften

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Textes, lettres, conférences, entretiens, éd. par Eva Schmidt, Museum für Gegenwartskunst, Siegen
10 volumes avec un total de 3 344 pages, 274 illustrations en couleur et 629 en noir et blanc
chaque volume est expliqué en détail par l'éditrice, le volume 10 contient en outre une chronique complète de l'œuvre ainsi qu'une liste complète des expositions avec bibliographie
Format 24 x 17 cm, 10 vol. en brochure dans un coffret solide

ISBN 978-3-86442-170-9 Catégories ,

Über dieses Buch

Rémy Zaugg Peintre

Rémy Zaugg (1943-2005), né à Courgenay dans le Jura suisse, a vécu et travaillé à Bâle et à Mulhouse. Comme il aimait à le souligner, il était avant tout peintre. Toutefois, des questions fondamentales sur la justification esthétique et éthique de la perception - en rapport avec les tableaux, plus tard les musées et les expositions, l'architecture et la ville - l'ont motivé très tôt à s'exprimer par écrit. Son premier grand projet fut la traduction cartographique de la reproduction d'un tableau de Cézanne, qu'il entreprit alors qu'il était encore étudiant dans les années 1960. Il s'agissait d'une forme inhabituelle de traduction de perceptions synoptiques de l'image et d'observations instantanées en concepts et notations, et ce à plusieurs reprises. Il s'en est suivi différentes occasions de coopération pour des projets et des textes communs avec l'ethnologue Jacques Hainard. Après la grande exposition individuelle au Kunstmuseum de Bâle en 1972, Rémy Zaugg a constaté une grande incompréhension de la part du public. Il s'est alors retiré et a commencé à travailler sur le volumineux manuscrit de 500 pages "Du même à l'incertain" (1972-76 ; tome 2 : "Du même à l'incertain") - une réflexion passionnante sur les hypothèses implicites de l'estampe conventionnelle et l'objectif de sa déconstruction ; ensuite, la publication "La ruse de l'innocence", une analyse complète des "Six Steel Boxes" de Donald Judd dans le contexte du Kunstmuseum de Bâle, est étroitement liée à ce texte. Depuis, Zaugg n'a cessé de réfléchir par écrit sur ses propres projets picturaux ainsi que sur son attitude artistique et sa pratique de travail. Dans les années 1980, les questions relatives à l'art dans l'espace public et à l'architecture des musées sont venues s'y ajouter ; dans les années 1990, différentes coopérations avec les architectes Herzog & de Meuron ont été l'occasion d'aborder l'architecture par écrit et par oral. La confrontation avec l'autre a toujours joué un rôle essentiel chez Zaugg : que ce soit avec les œuvres d'art d'autres artistes (Cézanne, Judd, Giacometti), dans le travail de curateur pour l'artiste Balthasar Burkhard, dans les entretiens avec l'écrivain et dessinateur Pierre Klossowski, le curateur Jean-Christophe Ammann et le collectionneur genevois Jean-Paul Jungo. La forme des entretiens, par exemple aussi avec Herzog & de Meuron, jouait sur l'inversion des rôles : Zaugg était interviewé par eux de manière classique, mais cherchait lui-même le dialogue et la rencontre avec les personnes avec lesquelles il réalisait aussi des projets en commun. De plus, Zaugg a choisi à plusieurs reprises la forme épistolaire pour situer ses réflexions dans des situations de communication (aux directeurs de musées Edy de Wilde, Suzanne Pagé ou Dominique Bozo, au galeriste Claes Nordenhake, etc.) Quelle que soit la forme textuelle choisie par Rémy Zaugg, les questions relatives à la peinture, sa fonction propédeutique à la création du monde - à la recherche de l'existence de l'homme sans préjugés - sont restées son thème dominant.

Expositions :
Musée d'art contemporain de Siegen, 1/11/2015-6/3/2016
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, 7/4-28/8/2016

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